L’impact de la fabrication d’un smartphone sur l’écologie

C’est un fait qui peut être surprenant pour certains qui n’ont pas connaissance du sujet, mais le smartphone que vous achetez neuf fait 4 fois le tour du monde en passant par les 5 continents avant d’être finalisé dans sa construction.

En effet, certaines techniques et certains composants ne sont disponibles que dans certaines régions du monde (caution à changement suivant la marque), il effectue ainsi un trajet en passant par l’Amérique du Nord, l’Amérique du sud, l’Afrique centrale, l’Europe, l’Asie du Sud-Est et l’Océanie, sans compter la distribution qui se fait à travers le monde le plus souvent par avion.

Smartphone, la recette

Un smartphone se compose de : 35% de plastiques et divers matières synthétiques, 45% de métaux communs, précieux et rares et 20% de verre et céramique.

Les 35% de plastiques et divers matières synthétique sont utilisés pour la carte électronique et autres accessoires tel que le chargeur ou même les écouteurs.
Les 45% de métaux communs servent à la batterie, aux condensateurs mais aussi à l’écran tactile et bien entendu aussi à la carte électronique.

Les 20% de verre et céramique, eux, sont employés bien entendu principalement pour l’écran. Il s’agit maintenant de savoir où sont récoltés ces divers composants et l’impact que cela a sur la biodiversité de l’endroit d’où sont extraits les dits composants.

Le coût des ressources

Parmi les métaux rares, on trouve le cobalt, le tantale et le coltan extraits notamment en Afrique. Comme son nom l’indique, le métal rare ne se trouve pas en abondance et c’est un problème sérieux quant à la surutilisation des dits métaux. On court tout simplement vers un épuisement des ressources comme ce fut le cas avec la Chine qui produisait 60% de l'indium mondial en 2006, c’est seulement 4 ans plus tard que le tarissement de leurs ressources fut prouvé.

La présence des smartphones

En 2018, il y a près de 8 milliards de smartphones actifs en circulation, donc plus que d’habitants sur Terre. Il semblerait ainsi que nous n’ayons pas besoin de plus de smartphones que ceux déjà en services. Pour limiter tous les points qui ont été abordé dans l’article, il serait judicieux qu’au lieu de jeter ou de laisser dormir ses appareils il soit judicieux de les revendre pour les réinsérer sur le marché.